Fiche-cuisine #3 : Ouiche Lorraine “enhanced”

En cette période de repas décadents qui se profilent, je me suis dit qu’il était temps de ressortir une petite fiche cuisine, parce que ça faisait longtemps. Mais plutôt que de m’embarquer dans du plat compliqué, j’ai regardé le contenu de mon frigo la semaine dernière, et un constat s’est imposé à moi : de base, j’avais essentiellement de quoi réaliser un grand classique, indémodable : la ouiche Lorraine.

Qu’on l’appelle quiche ou ouiche, qu’on y mette du lait ou pas etc., ca reste une plat typique et simple, indémodable, et qui se réalise vite. Je vais toutefois mettre l’accent sur l’importance de faire sa pâte soi-même, parce que les trucs tout prêts du supermarché, sont au pire dégueulasses, au mieux (produits de marque, pur beurre, tout ça), généralement trop salés et avec une texture “peu mieux faire”, alors que c’est super simple de faire une bonne pâte. Surtout quand on a un robot pâtissier sous la main. M’enfin si vous êtes pressés, ou que vous voulez de la pâte feuilletée, vous pouvez toujours vous rabattre sur un rouleau de Marie. PUR BEURRE hein, faites attention.

Continue reading “Fiche-cuisine #3 : Ouiche Lorraine “enhanced””

Guitar Girls #2 : Yasi

Allez, il est temps de poster une nouvelle entrée dans la rubrique Guitar Girls !

Cette semaine, je vous présente Yasi, une adolescente allemande, fan de Steve Vai jusqu’au bout des ongles. Jusqu’ici, bon, fille guitariste + Vai, ce n’est pas déjà hyper commun. Mais quand en plus la demoiselle s’est vu inviter sur scène avec Steve lui même pour jouer un morceau en duo, alors qu’elle n’avait à l’époque que 14 ans, hein, alors ?

Continue reading “Guitar Girls #2 : Yasi”

Comment se sentir seul dans Rock Band 3

Non pas que je m’en plaigne pour le moment hein, mais j’ai rendu la guitare pro depuis mon test de la semaine dernière, et personne ne m’a encore délogé du leaderboard sur Don’t Stand So Close To Me malgré mon score loin d’être parfait…

Alors, qui d’entre vous a la guitare pro ? Compte l’acheter ? Attend la Squier ? Je dois dire que moi ça me manque, et que je n’ai pas envie de me remettre aux 5 boutons du coup.

En revanche mes craintes sur la qualité de la Squier sont un peu confirmées par la page officielle : corps en agathis (a.k.a bois de cagette), mais surtout une touche en “polymère”, en plastique quoi. Je comprends pour le côté tactile de la chose, mais ca m’a l’air très cheapos au final. Wait&see, comme dirait l’autre.

Le goodie indispensable pour toute apprentie rockstar

Je commande souvent chez Thomann, l’énorme site de musique online qui vend tout du kazoo à l’orgue à plusieurs claviers. Stocks de cordes, lampes, matos divers, n’en jetez plus. Aujourd’hui, j’ai reçu mon dernier colis en date, et j’ai eu la surprise de trouver dedans ce petit carton qui s’accroche à la porte des chambres d’hôtel… Entre ça et la scène de débauche / gueule de bois dans le mode carrière de Rock Band 3, à croire qu’on veut vraiment faire passer les musiciens pour des alcooliques !

High Score !

L’avantage, comme il n’y a pas encore trop de monde avec la guitare pro de Rock Band 3, c’est qu’on peut encore se classer dans des high score plutôt décents – enfin, si on sait jouer de la guitare à la base, c’est vrai que ça aide !

Bon allez, je retourne bosser des trucs plus couillus !

La guitare pro Fender Mustang pour Rock Band 3

Avant de filer en répète pour jouer avec de vrais instruments, je ne résiste pas à la tentation de vous faire découvrir quelques détails sur la guitare pro pour Rock Band 3 qui sera normalement disponible dès la semaine prochaine !

La boite


Les trois morceaux de l’instrument. Sont également fournis la sangle et 2 médiators (Fender medium)

Comparons la bête avec une vraie guitare pour voir :

 

Comme vous pouvez le constater, niveau taille ce n’est pas encore ça, toutefois elle n’a pas à rougir, d’autant que le manche – même s’il n’a que 17 cases – est bien à l’échelle 1:1 lui !

La prise en main est agréable, et on retrouve tout de même des repères assez rapidement. L’absence de différentes tailles de cordes, et la mollesse des cordes en plastique déroutent un peu, mais rien de grave. Aucun problème de réactivité et de précision à signaler, la seule chose qui inquiète, c’est l’épreuve du temps !

Guitar Girls #0 (The Original) : Lori Linstruth

Il y a quelque temps, j’ai posté une vidéo d’une demoiselle à la guitare, en mettant un petit #1 à mon post. Parce que je me suis dit qu’en fait, ce ne serait pas mal de faire découvrir régulièrement des filles qui font autre chose que du punk/pop/alternatif/whatever sur une Squier Hello Kitty (je grossis volontairement le trait, mais c’est comme ça que les fabricants de guitares vendent les instruments destinés au public féminin !)

Voici donc celle qui m’a donné l’idée de cette rubrique : Lori Linstruth ! La compagne d’Arjen Lucassen (Ayreon, Star One, etc.) qu’on a pu découvrir notamment dans Stream of Passion, et l’année dernière dans le premier album de Guilt Machine. Une demoiselle qui revendique haut et fort le droit d’être une fille et d’aimer le shred et les vraies guitares qui font envie, sur son site Play like a girl !

Concert de Therion du 3 novembre

Mon dernier concert de Therion, c’était Noël 2007, et c’est juste un de mes meilleurs souvenirs EVER, comme on dit. Pour 25?, 3h de concert (sans compter la première partie), l’interprétation de l’album Theli en entier, avec des invités dans tous les sens : Piotr Wawrzeniuk (chanteur pour le groupe dans les années 90), Mats Levén (chanteur jusqu’en 2007, qui revenait un peu pour la peine), Messiah Marcolin, une danseuse du ventre, n’en jetez plus, c’était énorme.

Trois ans, c’est long, et depuis il y a eu l’annonce du départ de tous les membres permanents du groupe (les frères Niemann, guitariste et bassiste, et Peter Karlsson le batteur). Ce qui m’a fortement fait flipper donc, et j’ai attendu le nouvel album, Sitra Ahra, avec une certaine appréhension. Mais rappelons que Therion n’a jamais été un véritable groupe, mais plutôt un concept réuni autour d’un seul homme, le maestro, Christopher Johnsson.

L’album est sorti, a divisé comme toujours, mais moi j’ai totalement adhéré, y compris à la volonté (osée de nos jour) de sortir un album mixé comme de la pop des années 70, à une époque où tout le monde sort des disques compressés à mort, toujours plus forts, prévus pour être écoutés en MP3 avec un iPod dégueulasse ou dans un autoradio quoi. Et donc mercredi soir, j’ai réécouté quelques titres avant de partir de la rédac, et je me suis mis en route pour l’Elysée Montmartre. Je savais que ce ne serait pas aussi bien que 2007. Mais il n’empêche, c’était quand même une sacrée baffe. Laissons parler un peu la musique (c’est beau la technologie et les gens qui postent sur Youtube direct en rentrant) :

Un excellent concert, une setlist variée, mêlant du rapide rentre-dedans (raah, Wine of Aluqah !), des balades, un p’tit Dies Irae du Requiem de Mozart, des titres peu joués en live, dont certains ne me parlaient pas trop en album, et ont été transcendés par l’interprétation sans faille de tout le monde. C’est un truc qu’on a tendance à oublier, quand on voit des groupes qui sous le couvert d’une attitude “rock”, ont une prestation cradingue, un chant qui ne ressemble à rien, etc. La franchement, c’est du quasi sans faute, il n’y a pas à dire, Christopher s’entoure de vrais pros.

Mais non contents d’offrir un concert aux petits oignons, les différents membres du groupe se sont avérés être des crèmes hors de la scène. Après avoir longuement attendu, j’ai pu avec quelques courageux me faire signer quelques trucs (ça c’est facile), mais surtout taper la discute un bon moment, principalement avec la soprano Lori Lewis,  charmante, toute gentille, et pendant facilement 1/2h avec Christopher himself ! Un puits d’information, un mec d’une intégrité et d’une culture impressionnantes, qui après avoir expliqué à un petit comité la catastrophe organisationnelle du Hellfest 2007, s’est lancé avec moi dans une discussion ouverte sur la production d’albums, l’importance de la mélodie dans un morceau, le fait qu’il soit fan de Yéyé (iPod rempli de Sheila, Marie Laforet, Françoise Hardy et autres à l’appui !), les bidonnages de Manowar et de plein de groupes, les overdubs de concerts…

J’ai finalement dû abandonner le maestro après l’avoir remercié moult fois, car l’heure tournait et le dernier métro se rapprochait dangereusement, et je suis rentré chez moi des étoiles plein les yeux, comme une groupie de 11 ans ayant touché la mèche de Justin Bieber. They did it again. Encore un souvenir impérissable de concert, décidément, ils sont forts ! Vivement la prochaine fois…