Parallélisme

I close your eyes with my mouth
Now you don’t see anything
But you feel my breath all over
I can feel you too

Although I don’t really know you
I don’t really care

Cry with me make my day
Tomorrow all will be gone
All the sweetness and all the fun
No, I don’t wanna know…

Although I don’t really know you
I don’t really care

Now that you’re gone I don’t know
How to really feel inside
Baring the hope to see you again
Guess I never will

Now that I do really know you
Yes, I really care

The Gathering – Leaves

Random beats

J’ai toujours été étonné par le fonctionnement de la mémoire. Et toujours été effrayé par la fragilité de celle-ci. Qu’est-ce qui dans notre cerveau décide, dans le continuum d’évènements à graver, lesquels seront plus importants ? Lesquels seront toujours la, lesquels resteront enfouis des années dans l’attente d’un potentiel révélateur qui les extirpera de leur brume, et lesquels partiront définitivement dans les limbes ?

Pourquoi, alors qu’on voudrait éperdument se souvenir dans les moindres détails de certaines journées, de certaines heures, il ne reste que des flashs, des images fugaces, des battements de c½ur, de plus en plus flous, éthérés ? Qu’est-ce qui est tellement important pour prendre leur place ? L’odeur de peinture dans le hall de l’immeuble ce matin sera-t-elle vraiment plus importante que le parfum de ses cheveux ? Le journal du matin à la radio devrait-il prendre la place des sujets de conversation d’une nuit d’il y a quelques années ? Pourquoi doit-on toujours oublier la plus grosse part de ce qu’on ne veut pas oublier ? Comment retrouver ce qui est toujours la, enfoui, mais trop faible pour s’exprimer ?

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First beat – 15/04/2001

C’était une froide journée d’avril en Auvergne, qui s’annonçait grise et humide. La veille encore nous pausions devant la cascade gelée près de Mont-Dore, pas loin de la. Des trois nuits passées au milieu de nulle part, celle qui venait de s’écouler avait été la plus clémente. Notre campement à moins de mille mètres dans une petite clairière moussue à deux pas du torrent devait y être pour beaucoup, vu que pour la première fois nous ne nous étions pas couchés immédiatement après la tombée du jour en priant pour le retour le plus rapide possible du soleil.


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Things will change.

Bonne année !
Voilà ça c’est fait.

Maintenant, juste un mot rapide pour dire que le site allait changer. Je ne sais pas trop quand ni comment, mais prochaînement. Non parce que bon voila.
Quoi, vous ne voulez pas en plus que je vous raconte quelque chose d’intéressant ? C’est pas la politique de la maison eh oh ! D’ailleurs pour la peine, pas de photo de fille pour les voeux de l’année. Voila. Non mais.

 

“So much to see, so much to live for
Questions to answer, places to go
So much to be, so much to care for
Deep down inside I think you know
You are free…
come back to me!

Look ahead and see
There are still so many borders we could cross
Just you and me
Making up for all the time that we have lost

So much to see
He may be right
so much to live for
I’ve got to fight
Questions to answer
I will pull through
places to go
take me with you
So much to be
I will not break
so much to care for
I must awake
Deep down inside I think you know
I think I know
You are free
I am free
Come back to me!”

Arjen ‘Ayreon’ Lucassen – Day Seven: Hope