Culture musicale oubliée des 80’s : Top Gun Anthem

En cette journée d’anniversaire de notre JulienC national, je voudrais attirer votre attention sur le clip de ce morceau qu’il fredonne fréquemment à la Rédaction.

Définitivement ancré dans les années 80, Top Gun reste un film culte pour beaucoup d’entre nous, et sa bande son n’y est pas pour rien. Ce morceau tout en puissance et en “pompiererie” (j’ai le droit aux néologismes, il est tôt), est servi par un clip over 9000 en “j’me la pête”, entre les panoramiques de grues improbables autour du piano qui se fait bourriner pendant 4 minutes, et la tenue indescriptible de Steve Stevens, excellent guitariste au demeurant (vous pouvez écouter son trio “Black Light Syndrome” avec Tony Levin à la basse et Terry Bozzio à la batterie, oui, rien que ça), mais qui n’a pas échappé au look talons-maquillage-brushing antigravitationnel de l’époque, et la je vais arrêter ma phrase et vous laisser avec les images, parce que ça commence à ne plus ressembler à autre choses qu’à une phrase de RaHaN avant qu’on ne rajoute des points et des virgules à la relecture (et encore, je vous ai dispensé de la double négation).

N’hésitez pas à re-regarder les autres clips incroyables de l’époque !

Le terrible clip de James Cameron

James Cameron a eu une vie avant Avatar et Titanic. Une vie de réalisateur de films de série B qui valaient leur pesant de cacahuètes (Piranha 2, puis évidemment The Terminator), puis de films jouissivement bourrins à la fin des 80’s. Mais ce qu’on avait oublié (peut-être d’ailleurs est-ce un travail volontaire de passage sous silence), c’est qu’entre Aliens et The Abyss, le sieur Cameron avait réalisé un clip…

Mais pas n’importe quel clip, ouhla non. Un clip “copinage”, pour le groupe éphémère de l’acteur Bill Paxton, Martini Ranch. Outre le fait que la chanson en question, Reach, n’a définitivement pas grand chose à sauver et transcrit bien le style pop-rock-synth prisunic des années 80, visuellement, c’est également une certaine définition de la catastrophe. Mais je vous laisse apprécier par vous-mêmes !

Vous avez noté tous les caméos j’espère ? Allez, citons donc :
– Kathryn Bigelow, réalisatrice, ex-femme, et récemment oscarisée
– Lance Henriksen, qu’on ne présente plus
– Adrian Pasdar (Profit, Heroes)
– Paul Reiser (Mad About You)

N’en jetez plus ! Pour ma part, je retiendrai surtout la forgeronne body-buildeuse en mini-jupe en cuir. Une expression du bon goût, en somme.

Culture musicale oubliée des 80’s #3 : Moon Ray

Aujourd’hui, j’aimerais souligner un phénomène particulier dans les années 80 et début 90 surtout : le remix de clip. Autrement dit, reprendre exactement la même chanson, mais lui refaire une identité visuelle, probablement plus “in” dans la vision des maisons de disques, ou plus adaptée à un certain public ciblé (lequel ?!). Malheureusement, le principe même de la mode, c’est de vieillir très vite, et souvent d’être d’un goût plus que douteux. Pour illustrer ce propos, voici donc tout d’abord le clip original de la chanson Comanchero de Moon Ray (ou plutôt Raggio de Luna, vu qu’elle est italienne, à la base)

Et maintenant donc, le même morceau, mais dans son clip que nous avons pu subir depuis 1985. Attention les yeux, je vous préviens, ça pique. Moralité les enfants, la mode, c’est de la merde.

Culture musicale oubliée des 80s #2 : Bonnie Tyler

Il y a plus de deux ans (déjà !), je m’étais promis de lancer un rendez-vous récurrent avec le post “Culture musicale oubliée des 80s“, et puis au final j’avoue avoir un peu délaissé tout ça dans un coin de mon cerveau. Qu’à cela ne tienne, je suis tombé cette semaine sur ce monument de clip improbable, Bonnie Tyler avec le fantastique Total Eclipse of the Heart. Un énorme WTF plein de ninjas, d’escrimeurs dans le noir, de colombes et de… oh flûte, regardez quoi vous verrez-bien.

A noter que je n’ai pas sorti ça de mon chapeau, mais j’ai découvert ce clip via sa “version littérale“, un phénomène du net que j’avais raté, vu que je vis dans une cave la plupart du temps, il faut croire. Cette dernière est bien évidemment tout aussi recommandable,si l’originale n’a pas suffit à vous faire marrer. Je pense d’ailleurs me commander des goodies “that angel guy just felt me up” ou “mullet with headlights” sous peu. Pour ceux qui ont la flemme, ou qui sont bien au chaud ici, ladite version est juste après.

Culture musicale oubliée des 80s #1 : Mikado

Sans commentaire. Ou plutôt si, à regarder jusqu’au bout pour vraiment s’imprégner de la pyramidale réalisation du clip. Mentions spéciales au zoom en étapes sur les seins synchro sur un “ah ah ah”, et au refrain fait une fois en espagnol, comme ça, pour la classe.

 

Merci à Ainulindalë qui a ainsi illuminé ma matinée.

 

Allez cadeau bonus, une autre :