Pin-up du jour #5

It’s caturday ! (Bon et je note que c’est exceptionnel, parce que contrairement à Angel, je ne collectionne pas les photos de chats)

J’aime mon matos #2 – Ibanez RG2820

Quand j’ai commencé mon premier article sur mon matos, j’ai essayé d’être un petit peu didactique, mais passé les premiers paragraphes je me suis rendu compte que c’était peine perdue dans cette catégorie précise, à moins de linker comme un porc sur wikipedia, et encore. Donc bon, maintenant je vais essayer d’être un peu moins hermétique pour la présentation de mes guitounes chéries. Et nous allons commencer par la principale, depuis 2 ans environs :

Ibanez RG2820 TWB

Cette guitare a été mon Graal pendant très longtemps. C’est un modèle limité (500 exemplaires au monde), et même si elle est généralement tout à fait “abordable” (traduction à l’échelle MisterP : dans les 1000€), il n’est pas facile de tomber dessus. Déjà, petite explication de la nomenclature Ibanez :

  • RG : Forme de la guitare. Ici, la célebrissime RG, type super-strat, créé pour Steve Vai dans les années 80
  • Deux premiers chiffres : “qualité” du modèle (en général, car c’est faux pour certains modèles genre 7 cordes !). Pour la ligne “Prestige”, ça va de 3x a 1x, plus c’est gros mieux c’est. Ca peut monter en 9x pour les J.Custom qui déchirent. En gros, richesse des bois et des micros, qualité de finition etc.
  • Deux derniers chiffres : configuration des micros. 20, ça veut dire “2 micros doubles, sans plaque”
  • Enfin, la finition, ici “Twilight Blue”

Ensuite, petites remarques sur ce modèle en particulier :

  • Le manche : C’est un profil Ultra, contrairement à la majorité des Ibanez qui sont en Wizard. Traduction : c’est plus épais, plus arrondi, et ça me convient bien avec mes grandes mains. (A noter au passage que sur les Ibanez “cheap” (non “prestige”), le Wizard est un modèle 2 qui n’a pas grand chose à voir avec l’original)
  • La touche (la ou on pose les doigts) : avec un “Tree of Life” en nacre et abalone, qui n’est pas le même que celui qu’on peut voir sur les guitares de monsieur Vai. Un peu perturbant au début, j’avoue, mais il pète ! Si seulement il y avait une touche ébène avec un binding (voir plus bas), ce serait la meilleure guitare de tous les temps.
  • Les micros : De base, cette guitare est fournie avec des micros DiMarzio/IBZ. Traduction pour les néophites, des machins “de base mais un peu mieux” qu’ils collaient dans les modèles moyen à haut de gamme. Le micro, ce n’est pas le plus important pour le son, mais arrivé un certain niveau, on encule les mouches. Personnellement, je trouve le IBZ manche trop agressif, et le chevalet trop “sale”. Donc, changement, avec ma combinaison habituelle piquée à celle de John Petrucci dans les années 1990 : DiMarzio Air Norton en manche, Steve’s Special en chevalet. Vous noterez que j’ai mis des micros blancs qui se marient à ravir avec le binding (le contour blanc autour du corps). Du coup j’ai du changer les boutons de volume et tonalité, en mettant des modèles “speed” standards de Strato, blancs également. Ce qui m’a valu de devoir changer les potentiomètres en dessous et d’agrandir un trou, mais passons…
  • Le sélecteur de micro : trois positions seulement, et en toggle-switch, la où la plupart des Ibanez ont un switch 5 positions. Moins de possibilités, mais ça va super plus vite. C’est exactement le switch des Ibanez John Petrucci, c’est à dire que la position du milieu “splitte” (prend juste un des deux bobinages de chaque micro), pour donner un son typique de Stratocaster, en un poil plus musclé quand même.

Si vous avez un peu suivi… Eh bien cette guitare, c’est presque le modèle de John Petrucci ! Et ca s’explique aisément, car mes autres guitares… Hum, nous y reviendrons prochainement. Oui, c’est bien l’équivalent d’une JPM100, mais avec un corps en acajou, une table en érable ondé avec un binding blanc, et le tree of life. Et elle a donc la super classe, et je l’aimeuh.

J’ajouterai deux choses : Premièrement, c’est un bonheur incommensurable à jouer. Elle a une action (la hauteur des cordes par rapport au manche) au raz des pâquerettes , une tenue d’accord exemplaire – je peux passer 15 jours sans presque l’accorder, et bourriner le Floyd (le machin avec la tige qui fait bouger les cordes pour les vibrer) sans problème, un confort presque parfait. Presque ? Oui, l’acajou, c’est lourd, et après 3h de répète, on souffre. Quant à la  transporter, pareil, ça pèse un peu. On est loin de ces horreurs de chez Gibson, mais quand même.

Deuxièmement, son histoire rigolote. Vous l’avez peut-être deviné à force, je suis fan de Dream Theater. (Enfin,surtout pré-2000, mais passons). Il y a un petit français qui déchire, pipo, qui a fait il y a quelques années des reprises acoustiques de DT, qui ont tellement plu qu’elles ont été passées par le groupe pendant les concerts d’ailleurs. Ledit pipo est un musicien talentueux, qui a un groupe familial nommé Rosa Luxemburg. (Si vous aimez le rock progressif rigolo, achetez leur cd, je l’ai fait ;)). Je me suis pointé curieux à un de leurs concerts un jour, et la, stupeur, minouche, le frère de Pipo, autre guitariste/clavier/chanteur du groupe avait… oui, une RG2820. Cette RG2820 en fait. Je l’ai donc haï pendant tout le concert, et je suis allé le voir à la fin pour lui en faire part. Quelques temps plus tard, en trainant sur un forum de petites annonces, je vois un certain minouche qui poste sur une autre annonce de ce modèle qu’il en avait peut-être une à vendre… Ni une ni deux, paf, j’ai sauté sur l’occasion. Et voila !

Allez pour conclure, cette photo collector :

Mon all-time record pendant un concert… Les 2 cordes graves d’un coup, j’étais un petit peu parti on va dire…

Et si vous avez regardé mon édito, l’effet étrange que peut provoquer cet instrument sur mes cheveux. C’est un moment d’intime communion avec le grand Cthulhu ! Vous remarquerez également un petit renard en peluche qui se fait un peu écrabouiller la gueule, le pauvre…

Mais n’allez pas tout de suite adhérer au front de soutien des petits renards en peluche, je vous assure qu’il est très bien soigné avec ses petits camarades !

Pin-up du jour #2

Vous vous en doutez peut-être, mais j’aime les cheveux longs.

Quant à ceux qui se posent encore la question du type de contenu “approprié”, vous trouverez ici un équivalent de la page 3 du quotidien The Sun (Depuis 1970, ça en fait un méchant paquet tout de même !)

Culture musicale oubliée des 80’s #3 : Moon Ray

Aujourd’hui, j’aimerais souligner un phénomène particulier dans les années 80 et début 90 surtout : le remix de clip. Autrement dit, reprendre exactement la même chanson, mais lui refaire une identité visuelle, probablement plus “in” dans la vision des maisons de disques, ou plus adaptée à un certain public ciblé (lequel ?!). Malheureusement, le principe même de la mode, c’est de vieillir très vite, et souvent d’être d’un goût plus que douteux. Pour illustrer ce propos, voici donc tout d’abord le clip original de la chanson Comanchero de Moon Ray (ou plutôt Raggio de Luna, vu qu’elle est italienne, à la base)

Et maintenant donc, le même morceau, mais dans son clip que nous avons pu subir depuis 1985. Attention les yeux, je vous préviens, ça pique. Moralité les enfants, la mode, c’est de la merde.

Pin-up du jour #1

Tiens, c’est amusant, en créant mon blog je m’étais promis de poster des pin-ups, et je ne l’avais pas encore fait dites-donc. Corrigeons donc cela. Voici comme entrée en matière une demoiselle qui n’est pas tellement dans mon registre habituel : la brésilienne Roberta Murgo !

J’aime mon matos #1 – Amplis et effets guitare

Quelque part au début des années 90, durant la courte période entre ma coupe au bol et mes éternels cheveux longs, ma soeur eut le malheur de se pointer un week-end avec une guitare acoustique. Peu après, elle me prêtait la bête, et je commençais à m’exploser les doigts sur sa folk en jouant “Au clair de la lune”. Encore un peu plus tard, je persuadais mon père de m’offrir une Strat Squier rouge touche palissandre, qui ressemblait grosso-modo à ça :

C’était le début d’un cercle vicieux que je ne soupçonnais pas à l’époque…

J’aime mon matos

Dans la plus pure tradition bloggesque, je vais donc présenter dans ce nouveau rendez-vous apériodique tout le bazar que j’ai rassemblé ces dernières années, dans notre cas présent dans le but de faire plein de bruit sur scène. Malheureusement, tout ça sert beaucoup moins que de raison, car je suis sans groupe depuis près d’un an ; problème qu’il faudrait résoudre un jour, quand j’aurai repris un travail régulier de l’instrument, surtout. Mais bref.

Avant  d’attaquer la collection de pelles, je me suis dit qu’il serait une bonne idée de commencer par ce qui fait majoritairement le son d’un guitariste (en plus de ses doigts), et qu’on a trop tendance à oublier, gavés que nous sommes par des clips où les musiciens se pavanent avec un instrument pas branché, parfois au sommet d’une montagne. (A quand la gratte WiFi me direz-vous ?)

Le rack est mon ami

Voici donc à quoi ressemble ce qui se trouve de l’autre côté du fil dans mon cas, et qui comme vous pouvez le constater bouffe indéniablement trop de place dans mon salon déjà pas bien grand.

Contrairement à beaucoup de guitaristes, je n’utilise pas d’ampli combo (la boiboite avec tout dedans, comme ça) ou de tête, mais un rack 19″ qui regroupe effets, préampli et ampli de puissance. D’ailleurs, pendant plus de 10 ans, je n’ai même pas eu d’ampli du tout, me contentant d’un fidèle GX-700 de chez Boss, branché directement dans le PC. C’est encore plus vrai maintenant, pour faire de la guitare chez soi, rien de tel qu’un multieffets/préampli à simulation, branché directement dans l’ordi, et roulez jeunesse. Voire même des softs de simulation de tout ça, du genre l’excellent Amplitube, qui vous nécessitera juste une boite de direct entre l’instrument et l’entrée de la carte son.

Alors pourquoi ce choix ? Tout simplement pour la modularité. J’aime bien pouvoir avoir un son radicalement différent, et anecdotique, pour quelques instants d’une chanson. J’aime bien pouvoir imiter le son de quelqu’un pour faire une reprise. Avec un combo ou une tête, on a généralement 2 ou 3 canaux. Son clair, saturé, solo, et point barre. (Encore une fois, la donne change avec les amplis à simulation, mais bref). Pareil pour les pédales d’effets : un réglage ou deux, et sinon on se retrouve à faire le clown à tourner un potard à ses pieds sur scène au milieu d’un morceau… Et en plus ça prend une place folle, commuter 3 effets rapidement, haha la belle affaire, et il faut une armada d’alimentations et de cables pour faire fonctionner le tout. Alors qu’un bon multieffets, bah voila, ça fait tout et généralement presque très bien.

Boss GT-PRO

Le coeur du système est donc un GT-PRO de chez Boss. Branchez ça dans n’importe quel ampli en répète, normalement ça suffit déjà pas mal. Le reste, c’est de l’enculage de mouche. Pourquoi pas un Line6 plutôt que Boss ? Parce que je n’ai jamais aimé les simus des Line6, parce que le chainage des différents effets était pourri chez eux au moment où j’ai acheté mon GT, parce que j’ai passé 10 ans avec un GX-700 increvable qui me sert toujours de dépannage. Dessus j’utilise principalement :

  • Compresseur, à ma sauce : plus fort en rythmique, faible en solo. D’habitude, c’est le contraire, mais j’aime bien avoir la régularité quand je fais “tagada tagada”, et pouvoir moduler les attaques d’une mélodie sur un lead.
  • Chorus : presque toujours actif, en stéréo
  • Equaliseur paramétrique : pour ajouter une petite “bosse” dans le médium, une petite personnalisation de mon son supplémentaire
  • Noise gate, reverb : les obligatoires

A cela s’ajoutent un Delay stéréo pour tout ce qui est lead, et plein de trucs rigolos dès que j’en ai l’occasion (octaver, harmonizer, phaser, flanger, slicer…)

Mesa/Boogie TriAxis

Le GT-PRO comporte trouze milliards de simulations de préamplis. Elles sont très biens en général, mais voila, mon saint Graal c’était le TriAxis de chez MB, j’en voulais un depuis 10 ans, et un jour j’ai eu de la chance sur eBay. Kézako ce truc ? C’est un préampli à lampes totalement analogique, mais avec un contrôle totalement numérique, par Midi. Un préampli multiple, 8-en-1, un couteau suisse Mesa/Boogie quoi. On peut donc y programmer des dizaines de canaux aux petits oignons, et les assigner comme on veut. Le bonheur. Il peut en plus contrôler 4 paramètres sur une autre bestiole via des switches. Il a été utilisé ou l’est encore par les plus grands, et je dois dire que malgré son côté hermétique et ses problèmes dus à son grand age, c’est une tuerie. Après, n’espérez pas en sortir un son façon hachoir à viande / rouleau compresseur de gros bourrin, tout seul il n’y arrivera pas. Mais pour tout ce qui est sons clairs, crunch, et distos raisonnables, si vous aimez l’école américaine MB, c’est la joie. Dessus j’utilise le clean vert en son clair, clean jaune pour les sons acoustiques, lead 2 jaune pour les rythmiques (Metallica…) et lead 2 vert pour les solos.

Mesa Simul-class 2:90 / Marshall 8080

En dessous du préampli, vient le monstre. Le Mesa 2:90 : 2x90W à lampes 6L6, classe A + A/B. Un machin qu’on utilise normalement pour jouer sur une GROSSE scène. Pas du tout pour un petit appart en tous cas. Donc juste pour expliquer le pourquoi du comment : tarif super pas cher d’occaze, et j’avais un batteur qui tapait TRES fort. Vraiment. Avec ça, je pouvais enfin être tranquille sur scène et en répète ! Un son  monstrueux, un machin spécialement fait pour aller avec le TriAxis en plus. En revanche, les lampes, ça chauffe. Le Mesa dispose donc d’un  ventilo qui souffle en permanence.

Du coup, j’ai réhabilité mon ampli précédent, un Valvestate 8080 de chez Marshall, 2x80W à transistors, acheté d’occaz une bouchée de pain (le marché de l’occasion, c’est la vie, pour le matos audio !), il a vécu la guerre, moi même je l’ai déjà fait claquer deux fois (connards de baffles du studio de répète), mais ça se répare avec 3 coups de soudure et un transistor à 2€, alors on va pas chipoter. Excellent en secours, et pour mon salon donc.

Tout ça sort en stéréo dans un baffle Harley-Benton G412A Vintage de mon fournisseur allemand préféré, Thomann, que j’ai modifié en ajoutant une cloison verticale au centre afin de bien séparer les deux voies. En dessous, le pédalier est un FC-200 de chez Roland, que je trimballe depuis 13 ans je pense. Assez increvable à part la prise d’alim qui vient d’ailleurs de lâcher pour la énième fois juste avant que j’écrive ces lignes.

Voila pour la présentation rapide (ou pas) de tout ça, je donne rendez-vous aux intéressés dans les commentaires s’ils ont des questions, et très bientôt pour la présentation de mes Ibanez que j’aimeuh !

Pourquoi il n’y a pas (plus) d’espace à MisterP

J’ai remarqué un truc très étrange : presque tout le monde ajoute systématiquement un espace à mon pseudo sur les forums. Même à la rédac ils le font parfois d’ailleurs. Vous avez vu un espace, vous, hein hein ?

Pour la petite histoire, autrefois, il y a une dizaine d’années, il y avait encore un espace à “Mister P”. Car j’ai ce pseudo depuis plus de 15 ans, oui oui. Les plus vieux et parisiens d’entre vous peuvent d’ailleurs savoir où il a commencé, si vous écoutiez un certain Kad le soir à la radio. (En tous cas, Franck Sébastien, que nous avions en podcast la semaine dernière, fait plus que s’en souvenir, vu qu’il a des documents compromettants le fourbe !)

Avoir un espace à son pseudo dans le monde de l’informatique, en revanche, ce n’est pas facile. Il y a plein d’endroits où mettre un espace dans un identifiant est interdit. Ce n’était fort heureusement pas le cas dans Windows. Je m’appelais donc “Mister P”, et tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes. A part que…

A part que, depuis 1998, je n’utilisais plus du tout le bureau de Windows, mais un shell alternatif, à savoir Litestep (que ce fourbe de RaHaN m’avait montré sur son ordi, du temps ou il avait un PC avec un gigantesque 22″ cathodique. Those were the days…). Et comme tout machin open source qui se respecte, Litestep changeait tout le temps, et était codé par plein de gens aléatoires qui allaient et venaient au gré des disponibilités. Et évidemment, souvent la mise à jour était indispensable pour profiter de nouvelles fonctionnalités absolument vitales.

Voici à quoi ressemblait mon Windows vers 2001 par là (j’ai plus l’année précise en tête) :

Vous noterez le pseudo avec son espace.

Eh bien un jour, il y a eu un bug très chiant dans Litestep. Un bug qui faisait que plein de trucs foiraient si jamais il y avait un espace dans le chemin du répertoire de votre config. Alors forcément quand ça se trouve sous un répertoire “Mister P”… Ce fut le premier bug report de ma vie, mais le temps que ce soit corrigé, comme de toute façon je devais réinstaller mon ordi, j’ai recréé un compte, sans espace. Et depuis, il n’est jamais revenu. JAMAIS, T’ENTENDS ?!

Par ailleurs, depuis que je suis passé sous Windows 64bits, je n’utilise plus Litestep pour cause de plein de petits détails qui gênaient. Et ça me manque, car même si la superbar de Seven est un gros progrès par rapport au machin inutile qu’on se coltine depuis 15 ans, rien à faire, ce n’est pas encore ça. Un jour, je m’y remettrai, aux shells alternatifs. Oui oui. Merci de votre attention en tous cas !