(Attention, ceci est un des rares posts “my life” comme ça m’arrive rarement, vous pouvez donc zapper ou aller directement à la fin si vous êtes préssé !)
Cette semaine est nulle.
Elle a mal commencé, et même si je ne suis pas vraiment adepte des présages et autres superstitions, je suis bien forcé d’admettre que la, je le sens mal.
Lundi donc, j’ai du troquer mon déjeuner au resto tranquille avec les parents contre une intervention en urgence chez un client dont le réseau était subitement tombé en rade. Admettons. Moi qui devait avoir un lundi calme et posé pour me remettre d’un week-end très agréable, riche en nawak et trop pauvre en sommeil, ça partait donc mal. Et remplacer le magret de canard arrosé d’un bon vin par un reste de sushis de la veille, vous le savez, ce n’est pas ma way of life…
Mardi, le niveau de stress avait grimpé d’un cran (j’y reviens un peu plus bas). Je comptais donc sur la répet du soir avec mon groupe Seven (j’y reviens aussi, mais dans un autre post, plus tard) pour me défouler un peu. Pareil, ceux qui connaissent mon côté musicien savent que d’habitude j’ai en répet le dynamisme d’un Bradypus Tridactylus agonisant et arthritique. Las, pour une fois que j’avais besoin de sauter partout, mon batteur chéri (bisous Rudy) avait la crève, et mon guitariste bruyant (bisous Jérome) n’est pas venu. J’ai donc certes sauté partout, en t-shirt dans le froid, mais ce n’a pas vraiment suffit à calmer la bête.
Mercredi : j’ai des courbatures de la veille à la nuque, et j’ai chopé la crève de Rudy. Une bonne journée pourrie, RAS. Je reste au chaud pour me soigner. Seul point positif, la fièvre me fait oublier le stress. Mais en contrepartie, je mets 3h à apprendre 6 arpèges. Mpf. L’age, c’est l’age le responsable, c’est sur…
Jeudi, ZE journée nulle. Les microbes sont grosso-modo éradiqués, ça, c’est fait. Pas de réunion des Sweets ce soir, ça, c’est nul. Le stress revient petit à petit, mais bon pas grave, on boira un verre avant de se coucher et basta. Enfin je dis ça, mais j’ai fini la nuit après avoir codé, en matant pour la 425ème fois Le Père-Noël est une ordure. Ca se mange sans faim. Endormi à 5h sur du Beethoven sauce Trans-Siberian Orchestra, pour un reveil à 9. (enfin, 8h30, parce que c’est toujours la qu’il y a le téléphone qui sonne pour une erreur ;))
Et on arrive donc à aujourd’hui. Haha. Je pourrais comptabiliser les trucs foireux depuis ce matin, mais ça ne servirait à rien, donc bon, je vais juste en venir au pourquoi du stress. Une partie tout du moins.
Ce week-end donc, nous tournons les premières scènes de notre nouveau court-métrage chez XV Productions. Le premier était du 0 budget – 0 planning – tout fait à l’arrache pour le fun et voir si on pouvait s’en sortir. Du coup, on a vu plus gros. Beaucoup.
Cette fois-ci, vous ne me verrez pas beaucoup à l’image, mais je serai encore plus en coulisse, m’occupant de la lumière et du son notamment. Évidemment, comme nous sommes de joyeux drilles, le tournage a été décidé il y a 15 jours pour ce week-end, on n’a eu la confirmation pour la caméra que lundi soir, et au moment où j’écris ces lignes, on ne sait même pas précisément combien on aura de figurants. Parce qu’évidemment, on commence par les scènes les plus dures, et avec des figurants. C’est la loose la plus complète. Je flippe pas mal, il me reste encore 3000 trucs à préparer, nous en arrivons au titre de ce post : j’ai les chocottes ! =)
Voilà pour l’état actuel du MisterP perdu. Demain réveil à 7h30, journée de tournage jusqu’à 2-3h du mat, le dimanche rebelotte. Bizarrement, je préférais largement le week-end dernier. Allez comprendre. Surement que je troquerais volontier ma table de mixage contre une bouteille de 1ère côtes de Blayes.
Je vous tiens évidemment au jus prochaînement pour ce futur chef-d’oeuvre annoncé du 7ème art.