On a eu chaud

Quelque part entre 5h et 10h du mat la nuit dernière, le disque dur qui héberge (entre autre) ce site a eu un coup de chaud. Ou s’est pris un coup de jus. Enfin qu’importe, le fait est que l’OS n’a pas aimé du tout et s’est mis à faire la grève.
Donc après un bon coup de flippe (le célèbre HARD DRIVE FAILURE au boot, celui qui vous fait un lent frisson dans le dos parce qu’il n’y a pas de backup), et un check des cables, l’espoir renait : le disque n’est pas mort. Windows démarre. Enfin presque : le bleu remplace le welcome. Réaction de geek standard : vérification de la ram, mais ce n’est pas ca…
Las de l’informatique (le graveur fait des siennes sur l’autre machine), j’éteins tout, et décide de passer la journée sur Zelda. Une transition en douceur avant de partir élever des chèvres dans le Larzac.

Ce soir, en rentrant après une pause cinématographique, une unique pensée habite mon esprit : tout faire pour backuper les sites, l’idée de perdre des mois de travail ne m’amusant que très modérément. Donc hop, on transfère le disque dans l’autre machine, et on presse fébrilement le joli bouton à led haute luminosité incrusté dans la facade en aluminium brossé (oui, je fais de la pub au passage pour mon boitier si je veux).

Et la, devant mes petits yeux ébaubis (oui oui, ca existe bande de béotiens, je soupconne d’ailleurs Bishop d’avoir utilisé ce verbe, si ce n’est pas lui, pardon à l’auteur), voilà qu’une vérification made in Microsoft démarre et analyse ce disque récemment ajouté qui semble louche.
Même pas 5 minutes plus tard, tout était réparé, et si quelques fichiers de log furent peut-être endommagés dans l’histoire, j’ai pu backuper tranquilement les 40000 fichiers qui piaffaient d’impatience, et relancer le serveur.

C’est beau, la technologie. Mais ca fout la trouille, parfois.